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Florent Manaudou se livre sans filtre : de sa folle passion pour les bolides aux tragédies qui ont bouleversé sa vie. Le champion olympique dévoile les dessous de son rapport tumultueux avec la vitesse et livre un témoignage poignant sur la perte qui a tout changé.
Résumé :
- Florent Manaudou révèle avoir roulé à 295 km/h, un acte qu’il qualifie de « connerie« .
- Le nageur a perdu son meilleur ami dans un accident de moto, un événement qui a profondément impacté sa vie.
- Malgré cette tragédie, Manaudou a passé son permis moto deux ans après l’accident de son ami.
- Le champion olympique trouve désormais un équilibre entre profiter de la vie et rester prudent.
Dans une interview exclusive pour l’émission « Legend » sur YouTube, diffusée ce 18 septembre 2024, Florent Manaudou se dévoile comme jamais. Le nageur français, tout juste auréolé de nouveaux exploits aux Jeux Olympiques de Paris, lève le voile sur ses passions les plus intenses et les épreuves les plus difficiles qui ont jalonné son parcours. Entre confessions sur ses excès de jeunesse et réflexions profondes sur la vie, le champion nous offre un regard intime sur l’homme derrière les médailles.
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La passion de Florent Manaudou pour les voitures de luxe
Florent Manaudou ne s’en cache pas, il a toujours eu un faible pour les belles mécaniques. « Je suis fan de Porsche« , confie-t-il sans détour. Cette passion, il a pu la concrétiser grâce à ses performances exceptionnelles dans les bassins. Le nageur raconte : « Quand j’ai été champion olympique à Londres en 2012, je crois que la prime était de 50 000 euros. Je suis directement allé dans cette boutique et je me suis acheté une Porsche, que j’ai payé 42 000 euros… Je me suis fait un kif ! »
Cette anecdote illustre parfaitement le lien étroit entre ses succès sportifs et sa passion automobile. Manaudou n’hésite pas à s’offrir ce qu’il considère comme une récompense bien méritée, tout en restant conscient de la valeur de cet investissement par rapport à ses efforts et sa préparation olympique.
Les excès de vitesse avoués par le champion
Mais la passion de Florent Manaudou pour les voitures rapides l’a parfois conduit à des comportements dangereux. Avec une honnêteté désarmante, le nageur avoue avoir commis des excès de vitesse importants. « Il m’est arrivé de rouler à 295 km/h« , confesse-t-il, avant d’ajouter immédiatement : « C’était une connerie, il ne faut pas le faire. »
Ces écarts de conduite n’ont pas toujours été sans conséquence. Manaudou raconte avoir été arrêté par la police alors qu’il roulait à 134 km/h dans une zone limitée à 90 km/h. Cette infraction lui a valu une suspension de permis de trois mois, une sanction qui l’a sans doute fait réfléchir sur les risques de tels comportements.
Le tournant tragique : la perte de son meilleur ami
Mais c’est un événement bien plus dramatique qui va véritablement changer la perception de Florent Manaudou sur la vitesse et les risques routiers. Le champion olympique révèle avoir perdu son meilleur ami dans un accident de moto. « Ça a eu un impact sur ma vie en général« , confie-t-il, la voix empreinte d’émotion.
Cette tragédie, survenue le 1er avril 2013, marque un tournant dans la vie de Manaudou. Il réalise alors brutalement la fragilité de la vie et les conséquences potentiellement dévastatrices des comportements à risque sur la route.
Un changement de perspective sur la vie
Suite à cette perte douloureuse, Florent Manaudou adopte une nouvelle philosophie de vie. « Je pense que c’est pour ça que je profite maintenant, parce que je me dis que la vie peut s’arrêter à n’importe quel moment et qu’il faut en profiter… sans non plus mettre sa vie en jeu », explique-t-il.
Cette expérience l’a profondément marqué et a modifié son comportement. « Ça m’a beaucoup calmé parce que c’était mon meilleur ami et qu’on faisait des conneries ensemble », ajoute le nageur. Manaudou a appris à trouver un équilibre entre profiter pleinement de la vie et rester prudent, conscient des risques que peuvent engendrer certains excès.
La passion de la moto malgré le drame
Malgré la tragédie qui l’a frappé, Florent Manaudou n’a pas totalement tourné le dos à sa passion pour les deux-roues. De manière surprenante, il révèle avoir passé son permis moto en 2015, soit deux ans après le décès de son ami.
Cependant, son approche de la moto est désormais bien différente. « Je fais du circuit si je veux me défouler« , explique-t-il. Cette décision montre la maturité acquise par le champion, qui a trouvé un moyen de concilier sa passion pour la vitesse avec une pratique plus sécurisée, loin des dangers de la route.