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En ce début de mars, une nouvelle mesure vient impacter les automobilistes français : une augmentation des frais de mise en fourrière. Cette décision gouvernementale, entrée en vigueur le 1er mars, suscite déjà de vives réactions. Quelles sont les raisons de cette hausse ? Comment cela affecte-t-il les conducteurs ? Et surtout, comment éviter ces frais supplémentaires ? Décryptage.
Augmentation des tarifs de mise en fourrière : Une nouvelle réalité pour les automobilistes
Depuis le 1er mars, une augmentation des frais de mise en fourrière est appliquée en France. Concrètement, le tarif pour récupérer son véhicule en fourrière passe de 121,27€ à 127,65€, soit une hausse de 5,2%. Cette augmentation ne concerne que les voitures particulières, laissant de côté les deux roues et les poids lourds.
Les raisons de cette augmentation ? Selon les représentants du secteur, cette mesure vise à assurer une meilleure pérennité des entreprises de mise en fourrière. En effet, Mobilians déplore dans un communiqué que cette hausse soit « loin d’être suffisante ».
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Dans un contexte d’inflation persistante, les coûts d’exploitation des fourrières augmentent également, mettant en péril la viabilité financière de ces petites entreprises. « La majorité des fourrières automobiles sont des entreprises de moins de 11 salariés, très sensibles aux aléas économiques et devant supporter un certain nombre de contraintes » soulignent les représentants du secteur dans le communiqué.
Des frais annexes également en hausse : Gardiennage et interventions spéciales
Outre l’augmentation des frais de mise en fourrière, d’autres coûts annexes sont également revus à la hausse. Ainsi, le tarif journalier de gardiennage en fourrière passe de 6,45€ à 6,75€. Une légère hausse qui peut néanmoins peser lourd sur le portefeuille des conducteurs, surtout en cas de garde prolongée.
Les syndicats demandent également une majoration des interventions spéciales, telles que celles réalisées la nuit, les week-ends et les jours fériés. Une augmentation de 50% est ainsi réclamée pour ces interventions, afin de mieux compenser les contraintes liées à ces horaires décalés.
Conseils pour éviter les frais de mise en fourrière
Face à ces augmentations, il est primordial pour les conducteurs de prendre des précautions afin d’éviter les frais de mise en fourrière. Tout d’abord, il est crucial de respecter les règles de stationnement, en évitant de se garer sur les places interdites ou en double file. Ces infractions représentent en effet la principale cause de mise en fourrière.
En outre, d’autres comportements peuvent également entraîner une mise en fourrière, tels que la conduite sans permis, la conduite en état d’ivresse ou le non-respect des obligations liées au contrôle technique. Il est donc essentiel de veiller à respecter l’ensemble des règles de conduite pour éviter les désagréments et les frais supplémentaires.
Bien entendu, ces conseils sont déjà familiers à la plupart des conducteurs et constituent donc un rappel bienvenu. Il est important de souligner et de rappeler encore que ces augmentations tarifaires s’appliquent uniformément sur l’ensemble du territoire français et touchent exclusivement les véhicules légers appartenant à des particuliers, excluant donc les deux-roues et les poids lourds.