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Celle-ci a dénoncé l’accès payant aux caisses prioritaires des magasins du groupe Leclerc. Grâce à sa forte audience sur la toile, la marque a fait machine arrière sur cette loi.
Un geste héroïque qui donne un coup de pouce à de nombreux citoyens
Anaïs Barbeau a transformé la mauvaise expérience qu’elle a vécue en véritable opportunité pour de nombreux clients du groupe Leclerc. S’il est généralement admis que les influenceurs sont critiqués pour leur collaboration avec plusieurs marques et enseignes au détriment de la clientèle, cette héroïne n’est pas une « instagrameuse » comme les autres. En faisant ses achats dans un magasin Leclerc à Saint-Orens-de-Gameville en fauteuil roulant avec son auxiliaire de vie, elle se rend compte qu’elle doit débourser 2 euros pour passer en caisse prioritaire. Ce qui était une véritable douche froide pour la jeune femme qui possède bel et bien un justificatif d’accès prioritaires dans les lieux publics.
Celle qui est connue sous le nom de « blogueuse à roulette » sur les réseaux sociaux dit avoir refusé de payer un tel montant : « En allant à l’accueil avec mon auxiliaire de vie, on me dit que cette carte est payante, qu’elle coûte 2 euros, et là, j’ai un blocage et je refuse de payer ». Elle n’hésite pas à rendre cette mauvaise aventure virale et les internautes se sont franchement offusqués contre le groupe Leclerc.
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Une situation pas favorable pour les pauvres
C’est une question de principe pour Anaïs Barbeau qui possède déjà une carte prioritaire à vie. C’est d’ailleurs dans ce cadre qu’elle se demande : « Qui accepterait de devoir payer pour passer à une caisse ? Je trouve que c’est encore une fois demander de l’argent à des personnes qui vivent déjà sous le seuil de pauvreté ». Par ailleurs, elle signale que si toutes les enseignes de grande distribution exigeaient 2 euros à chaque fois qu’il faut aller payer des produits « ça ferait une sacrée somme ». Elle souligne en outre qu’une employée lui aurait dit que la carte deviendrait d’ailleurs obligatoire dans l’ensemble des magasins du groupe Lecrelc.
Plus question de payer l’accès aux caisses prioritaires chez Leclerc
HuffPost a tenu à contacter la direction du groupe Leclerc pour en savoir plus sur cette affaire. Selon la direction, l’influenceuse a juste fait face à une « Initiative individuelle » du magasin de Saint-Orens. Leclerc a également tenu à signaler que « Le montant de 2 euros correspondait à la caution demandée pour la carte et n’était en aucun cas un paiement ». D’un côté, Priocall qui est le créateur de cette borne qui s’engage à « Faciliter la priorité des personnes à mobilité réduite dans les files d’attente » a tenu à réagir sur ce fait. Il explique que ce n’était pas son objectif et qu’il recommande « aux enseignes de ne pas faire payer la carte ». Vu la polémique que cette situation a créée, la direction du groupe Leclerc a exigé à tous ses magasins de ne plus réclamer cette caution au niveau de ces bornes. Ce qui est une première victoire pour l’influenceuse.