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Le Prince Harry, connu pour son engagement envers des causes humanitaires et environnementales, se retrouve actuellement au centre d’un scandale majeur impliquant l’organisation caritative africaine, African Parks. Des allégations horribles de violences, de tortures et de viols perpétrés par les gardes de cette organisation ont été dévoilées par plusieurs médias, dont The Mail et The Times.
Prince Harry, African Parks, et les gardes employés
Le Prince Harry, fervent défenseur de la préservation des paysages africains, a longtemps soutenu l’organisation à but non lucratif African Parks. Selon les informations, cette ONG gère 22 parcs nationaux et aires protégées dans 12 pays du continent. En tant qu’ancien président et membre actuel du conseil d’administration de l’organisation, le fils cadet de Charles III a occupé un rôle clé dans son fonctionnement. African Parks, créée en 2000, a pour objectif de protéger les parcs nationaux d’Afrique et de promouvoir la conservation de la faune.
Cependant, selon les révélations du journal britannique The Mail, l’organisation du duc de sussex aurait employé une milice armée pour gérer le parc national Odzala-Kokoua, entraînant des conséquences tragiques pour la population locale, en particulier le peuple Baka. Ces gardes forêstieres, censés assurer la sécurité des parcs, sont maintenant au centre d’accusations graves, allant de violences physiques à des actes de torture et de viols.
Accusations et témoignages horribles
Les accusations portées contre les gardes d’African Parks sont dévastatrices. Selon les témoignages recueillis par des organisations telles que Survival International, les membres du peuple Baka ont été victimes de coups, de tortures, et même de viols. Les habitants locaux, qui dépendent depuis des décennies de la forêt pour leur subsistance, se voient désormais interdire l’accès à leur habitat traditionnel.
Ella Ene, une victime présumée, aurait été violée par un garde il y a trois ans alors qu’elle tenait son bébé de quatre semaines. Malgré une enquête interne qui a conduit au licenciement et à l’emprisonnement de l’agresseur, les témoignages suggèrent que de tels abus étaient monnaie courante. Des hommes auraient été torturés pour avoir collecté du miel, et la population locale vit dans la peur constante des gardes censés les protéger.
Mesures prises par le Prince Harry et attente des réponses
Face à ces allégations choquantes, le Prince Harry a réagi en transmettant immédiatement les accusations au PDG et au président du conseil d’administration d’African Parks. Cependant, malgré l’urgence de la situation, le prince n’a pas encore publiquement commenté ces révélations. La fondation Archewell, représentant le duc de Sussex, a souligné que la prise de conscience de ces graves allégations a conduit à une enquête interne au sein de l’organisation.
Les attentes sont élevées quant aux réponses que le Prince Harry fournira concernant ces accusations horribles. Son engagement envers la justice sociale et son rôle au sein d’African Parks font de lui une figure clé pour la résolution de cette crise. Cependant, des questions subsistent sur la coopération potentielle de l’organisation dans l’enquête et sur les mesures concrètes qui seront prises pour remédier à ces violations des droits humains.
Mesures Prises par Longo et Non-Coopération Signalée
Le responsable de la campagne de conservation à Survival International, Fiore Longo, a pris position en demandant au Prince Harry de se dissocier rapidement d’African Parks. Elle souligne que les abus signalés ne sont pas nouveaux et qu’ils persistent depuis que l’organisation a pris le pouvoir en 2010. Longo a également noté que malgré des signalements réguliers depuis 2013, aucune action significative n’a été entreprise.
La non-coopération signalée par Survival International avec l’enquête d’African Parks soulève des préoccupations quant à la transparence et à la responsabilité de l’organisation. Les militants des droits de l’homme ont déclaré avoir fait part de leurs inquiétudes au Prince Harry en mai de l’année dernière, mais des mises à jour insuffisantes ont été fournies depuis. La question cruciale de la coopération entre les parties impliquées reste donc en suspens.
Alors que le monde attend des réponses du Prince Harry, il reste à voir quelles mesures concrètes seront prises pour remédier à ces atrocités et pour garantir que de telles violations des droits humains ne se reproduisent plus à l’avenir.