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Malheureusement, certains internautes à la moralité douteuse utilisent cette technologie pour duper les personnes peu vigilantes. C’est ainsi qu’un employé d’un centre financier chinois a viré 26 millions de dollars à des escrocs. Les détails dans cet article.
Un montage réalisé par l’intelligence artificielle pour escroquer 26 millions à un employé
Avec l’avènement de l’intelligence artificielle, la frontière entre le virtuel et la réalité est de plus en plus mince. Certaines personnes de mauvaise foi l’ont compris et ont préféré utiliser cela à des fins peu recommandables. C’est ce que l’on constate avec cette affaire qui fait fureur en Chine depuis le 29 janvier dernier.
En effet, en utilisant la technologie de deepfake, des personnes ont pu escroquer 26 millions de dollars à un centre financier. Ces personnes se sont fait passer pour des cadres supérieurs de l’entreprise pour tromper la vigilance de l’employer. Telles sont les premières informations relayées par la police de Hong Kong le lundi 29 janvier.
Pour information, un deepfake est un enregistrement audio ou vidéo réalisé à l’aide d’outils d’intelligence artificielle. Dans ce type de contenus, on retrouve généralement un tas d’informations erronées et abusivement utilisées ou l’on fait dire à des personnes, des choses qu’elles n’ont pas dites.
Pour ce cas d’espace, comme l’a indiqué la police à l’AFP, l’employé de l’entreprise financier a reçu un appel visioconférence d’un individu qui se faisait passer pour un cadre supérieur de l’entreprise. Ce faux cadre a alors demandé à l’employé de transférer de l’argent vers des comptes bancaires.
De faux participants à la visioconférence
La police de Hong Kong a reçu un premier rapport concernant cet incident du 29 janvier. 15 transferts de fonds ont été effectuées pour escroquer l’adresse dont l’identité n’a pas été révélée.
Actuellement, les forces de police locales sont à pied d’œuvre pour tenter de retrouver les coupables. Mais jusqu’à présent, aucune arrestation n’a encore été effectuée.
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D’après un haut responsable de la police de Hong Kong, Baron Chan, la visioconférence impliquait plusieurs participants parmi lesquels la victime. En dehors de ce dernier, tout le reste était des fake, c’est-à-dire des personnes virtuelles qui en réalité n’existent pas.
Pour créer ces fausses identités, les coupables ont utilisé d’anciennes vidéos et audios accessibles au public sur Youtube. Ensuite, ils ont utilisé la technologie de deepfake pour imiter les voix des vrais cadres. Impossible pour la victime de déjouer ce superflu.
Le deepfake, une technologie qui devrait être surveillée de près !
Face à l’avancée fulgurante des technologies basées sur l’IA, un encadrement normatif de leur utilisation devrait être imposé aux entreprises à l’origine d’outils comme deepfake.
Cela permettra notamment de mieux contrôler l’utilisation qui est faite de ces technologies. Au pire des cas, elles devraient être interdites afin de préserver les entreprises et même les gouvernements, des malversations de ce genre.
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