Consulter Masquer le sommaire
Depuis quelques semaines, “Un si grand soleil” s’engage dans une transformation écologique remarquable. Souhaitant réduire son empreinte environnementale, la production a pris des mesures concrètes. Ces actions vont de la gestion des déchets à l’évolution des pratiques artistiques.
Lors d’une interview au journal 20 Minutes, Olivier Roelensa lève le voile sur les dessous de ce changement. Une transformation marquant une nouvelle ère pour Un si grand soleil.
Une nouvelle mise en place pour être plus écologique sur France 2
Dans sa quête de cohérence avec ses démarches écologiques, la série “Un si grand soleil” a partagé son parcours vers l’obtention du label Ecoprod. Cet honneur, décerné par une association engagée pour la planète, récompense les productions qui adoptent des pratiques respectueuses de l’environnement.
C’est la raison pour laquelle, dans les colonnes de 20 Minutes, le producteur exécutif du feuilleton a dévoilé que les bureaux et les studios sont chauffés. Cependant, le reste du bâtiment, qui fait 16 000 mètres carrés, ne l’est pas.
Il a également souligné que c’est l’une des nombreuses initiatives adoptées pour minimiser l’empreinte carbone. L’engagement de l’équipe est palpable, avec peu de résistances notées. « Il y a peu de réfractaires« , assure l’une des responsables sur le site. Concernant les assiettes, des changements significatifs ont aussi été apportés.
Les contenants jetables ont été bannis de la cantine, un système de tri des déchets a été instauré, offrant un repas 100% végétarien mettant en avant les produits locaux, tandis que la consommation de viande rouge, réputée pour son impact environnemental élevé, a été limitée à une fois par semaine.
La production a même investi dans un déshydrateur pour transformer les restes alimentaires en une poudre compostable, réduisant ainsi le gaspillage.
Un changement écologique qui touche tout le hangar de 16 000 m²
Le changement ne se limite pas seulement sur la limitation des objets jetables et la limitation des appareils de réchauffage, car il impacte aussi l’habillage, le maquillage et la coiffure (HMC). En effet, près de la moitié des produits de maquillage et de coiffure sont désormais certifiés respectueux de l’environnement.
En revanche, pour les vêtements, la tâche se révèle plus ardue : « Les équipes s’efforcent à présent de trouver des vêtements labellisés, issus d’une production responsable. Mais ce n’est pas si simple« , selon les dires de Laura Gérardin, responsable de l’hygiène, de la sécurité et de l’environnement chez France TV Studio. « Cela limite considérablement nos options. Du point de vue artistique, c’est un défi. Mais c’est un objectif que nous nous sommes fixé. »
Dans le même esprit, Olivier Szulzynger, créateur et scénariste du feuilleton quotidien, a pris une autre décision. « Le changement climatique, la transition écologique, sont des réalités de notre époque. Nos personnages sont confrontés aux mêmes questions que nous », a-t-il souligné, avant de révéler qu’une scène du générique, montrant un jet-ski glissant sur l’eau, avait été retirée.
« Je n’ai rien contre les gens qui pratiquent le jet-ski« , a-t-il plaisanté. « Mais est-ce nécessaire de le mettre en avant chaque soir à 20 h 50 ? Je ne pense pas. » Voilà, c’est dit.